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Faits et Zestes

Faits et Zestes
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Faits et Zestes
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30 avril 2011

Llevo horas dandome vueltas en la cama sin poder

 

Llevo horas dandome vueltas en la cama sin poder conciliar el sueño. Pourtant mon corps est impregne d'une boule de fatigue qui ronge impitoyablement chaque centimetre carre de ma peau. Je me sens tiraillee, imbibee de sommeil. Impossible de trouver le repos. Comme en manque d'une drogue a laquelle je n'aurais jamais goute.

 

 

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18 mars 2011

Hazme caso

 

Et nous tissant le noeud des grands espaces, des grands espoirs. Y'a pas de place, tu dis, pour ces choses là. Alors dis-moi dans quel sens tourne ce monde, et pourquoi on revient toujours s'échouer au même endroit ? Les odeurs perdurent après la nuit. J'ai plus que ça, tu vois, j'ai plus que ça, au petit jour gorgée de toi. Que va-ton faire alors ? D'où viennent les bruits, d'où viennent les songes et les pensées sauvages, n'entends-tu pas ? Apprends moi encore une fois. Moi je ne sais pas aimer sans lendemain. Les vents contraires font trembler tous les murs chez moi, il y a dans ces eaux là comme un poison, comme un éclat. Va-t-en là-bas mais reviens moi, que l'on s'emmêle que l'on s'égare. Tu sais, même à l'envers ça va. Juste besoin de ces rencontres ça et là. Les crevasses des lendemains s'en iront avec moi, je crois. Faut pas avoir peur de ces choses là. Descendons donc ouvrir la cage aux souffles, je suis hantée par des géants aux yeux de miel et d'ambre et de feu. C'est un drôle de jeu. Je m'y jette et je m'y noie. Y'a plus le temps pour ça.


 Arrancar las raíces rojas
que me invaden el cuerpo

 

 Faire son deuil. Mourir un peu. Elle est belle. 


15 février 2011

Balade à travers l'espace intersidéral

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Chaque personne recèle une infinité de trésors. Ils se cachent, là, au creux de chacun de nos souffles, logés dans nos esprits et dans nos mouvances. Le secret de ces belles relations que nous cherchons tous, c'est de trouver le chemin qui nous mène aux richesses de l'autre, et lui ouvrir le nôtre. Il faut trouver les fibres, les diaphanes liens qui nous enlacent, et véhiculer nos humeurs et nos intérêts. Il faut parler et comprendre, il faut trouver la communication à l'état pur, et transmettre, tout transplanter chez l'autre. Arriver à ce degré d'échange est la promesse que jamais tu ne t'épuiseras de conter et de recevoir de l'autre. Jamais tu ne cesseras de grandir à son contact et lui au tien. L'autre est ta source, et elle est intarissable.

Je suis de ceux qui voient les trésors au premier contact. J'ai vu les tiens aussi, tu sais, et j'ai été prise d'un avide désir de m'en emparer. Mais tous mes horizons se défilent devant moi, c'est ainsi, toujours. Je suis la fille de l'arc-en-ciel, qui voit, qui marche mais qui n'atteint jamais les horizons qu'elle perçoit. Adelante, mujer. Merci pour le chemin. Un jour je déterrerai ces silhouettes délicieuses qui habitent les hommes et que trop peu savent deviner.


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Les choses m'échappent. Elles se donnent toujours la peine de venir envelopper mes mains avant de glisser entre mes doigts. Donnez-moi le temps. Les gens me fascinent, je n'ai qu'à les entrevoir. Ils me touchent, ils me bouleversent, il me chatouillent et s'en vont, sans savoir que les ondes qu'ils ont générées en moi se font de violentes vagues, murs liquides d'humeurs et de sensations décomposées. Je sais lire à travers des autres, mais ma propre carcasse reste une boîte totalement hermétique et désespérément fermé. C'est un chat de Shrödinger où l'on ne meurt pas. Mais c'est mourir un peu, que de ne pas savoir ce qui brille à l'intérieur de soi. Il serait peut-être temps de commencer à chercher dans ma propre dimension, avant de m'attaquer à celle des autres.


23 janvier 2011

Pinche Manuuu

je_veux__a_tatou__dans_la_nuque


Le chant du monde crépite et résonne dans ma tête. Il y a cette petite chose qui palpite, gorgée de toute la douceur du monde. Je l'ai encore offerte au vent, à deux yeux profonds, à des mains indécises qui l'ont écartelé sans s'en rendre compte. Il a suffit d'un murmure et d'une caresse, comme toujours. Petit caillou organique qui ne veut que donner.

1 décembre 2010

Pase lo que pase, sea lo que sea

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La fille perdue sur sa dune, est assise là, et écoute, observe, dépouille,
cherchant à comprendre dans  quel sens va le vent qui meut ce pays de
contradictions.

Ici le sable est ocre, et à chaque bourrasque se soulèvent des gerbes
de vie qui paraissent des bouquets d'étincelles. Ici le ciel est jaune,
il est tel un immense œil qui pose ça et là ses regards chaleureux. Ici,
chaque chose a un chant. Et la fille ne se lasse pas de l'écouter.
Il y a le chant de la transhumance, quand la vie grouille, fourmille comme
une nuit d'été, et que tout n'est que mouvement désordonné. Il y a
le chant de l'eau, l'eau coléreuse, l'eau tranquille, l'eau profane, l'eau
sous toutes ses formes. Elle se délecte de cette symphonie de voix
diaphanes entremêlées. Parce que là-bas, d'où elle vient, les choses ne
chantent pas. Ou peut-être est-ce elle qui ne savait pas écouter ?

Mais il y a un chant, plus que tous les autres, qui la fascine. Celui
du garçon aux yeux noirs. Elle n'en décrypte pas les paroles, mais
il résonne avec une infinie douceur au creux de ses oreilles. Il a de
ces regards profonds, des vagues au fond des yeux, et de ces sourires
qui se mangent avec du lait et du miel. Elle les dévorerait bien tous
un par un.

L'Ailleurs est devenu l'Ici. L'immense désert est devenu sa terre.
Comment songer à revenir au pays bleu ?

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29 octobre 2010

La locura

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- Personne ne sait ce qu'il se passe aujourd'hui parce que personne ne veut qu'il se passe quelque chose. En réalité on ne sait jamais ce qui se passe on sait simplement ce qu'on veut qu'il se passe. Ils disaient comme ça que les choses arrivent.
En 17, Lénine et ses camarades ne disaient pas "nous allons faire la révolution parce que nous voulons la révolution". C'est : "toutes les conditions de la révolution sont réunies, la révolution est inéluctable". Ils ont fait la révolution qui n'aurait jamais eu lieu s'ils ne l'avaient pas faite et qu'ils n'auraient pas faite s'ils n'avaient pas pensé qu'elle était inéluctable uniquement parce qu'ils la voulaient. Chaque fois que quelque chose a bougé dans ce monde ça a toujours été pour le pire. Voila pourquoi personne ne bouge, personne n'ose provoquer l'avenir. Faudrait être fou pour provoquer l'avenir. Faudrait être fou pour risquer provoquer un nouveau 19, un nouveau 14, un nouveau 37...

- Alors il ne se passe jamais plus rien.

- Si, parce qu'il y aura toujours des fous et des cons pour les suivre, et des sages pour ne rien faire.


- Troublemakers -

27 octobre 2010

Se me olvidi llevar una concha

wux4

19 septembre 2010

(in)Quiétudes

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Tout est très ( trop ) contradictoire.

Ici, tu ne sais rien. Ta tête est vierge de tous les savoirs.
Il faut laisser pousser tes antennes, écouter, regarder,
être réceptif à tout ce qui se passe autour de toi. Ça
fait peur, je sais. Mais il paraît que ça vient, avec le temps.

Bonheur intense mêlé de craintes et d'appréhensions.

C'est ton lot, c'est toi qui en a décidé ainsi et pour rien
au monde tu ne cèderais ta place, n'est-ce pas ? Alors
vas et vis. Elles viendront, toutes ces choses, si tu
écoutes ce que te sifflent les voix tout autour de toi.

19 septembre 2010

Letrero de Mexico DF.

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8 septembre 2010

Carnaval cérébral

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_____Vous ici et moi là-bas, il va falloir que je m'y fasse on dirait. Très étrange, de retrouver tous ces lieux communs gorgés de souvenirs, et de se dire que le monde va continuer à tourner sans moi ! J'ai eu beau jouer les éternelles insatisfaites et rêver d'ailleurs, y'a bien des choses qui vont me manquer par ici. Mes jolies  Cévennes, que j'ai regardé s'éloigner par la fenêtre de la voiture avec un pincement au cœur ( qui l'eût cru ? ). Les fêtes, ces caractéristiques explosions de joie qui font que le temps n'est plus le temps, mais une toute autre dimension incomparable. Les festivals et les rencontres associées, la musique à s'en ébranler le corps tout entier. Le lycée, que je me garderais bien de regretter par certains aspects, mais dont je me rappellerais avec un plaisir certain l'internat, le dimanche soir, le coin fu, les escapades nocturnes, les batailles navales, les nonnes, les délires incontrôlables, les histoires co-écrites... Et moult autres choses, à vrai dire. Et puis les gens bien sûr, qu'on aime immodérément.

_____Salut la France, bonjour le Mexique. A dans 1 an.

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